Dans le cadre du RETEX, le Dr Salines a exposé les quatre directions qui lui paraissent prioritaires, compte tenu de son expérience et de celle des membres de son association :
1. Création d’un guichet unique rassemblant les systèmes d’information de tous les ministères (Santé, Défense, Justice, Intérieur) pour alimenter en temps réel une base de données d’identification et d’orientation. L’interface doit être faite entre ces informations et les proches, une interface physique, avec des personnels dédiés. C’est ainsi qu’on épargnera aux familles des recherches souvent épouvantables.
2. Accompagnement à long terme des victimes. Si la prise en charge de l’urgence, globalement, a été satisfaisante, c’est le suivi dans la durée qui pèche : il faut aider les victimes à s’orienter, à trouver le bon psychologue, le bon avocat. Aujourd’hui, quelques associations se démènent, mais elles sont dépourvues de coordination, il faut une structure qui encadre et repère les personnes ayant besoin d’une assistance.
3. Prise en charge psychologique pour tous les impliqués et pas pour les seuls blessés. Dans la nuit du 13 novembre, des dizaines de personnes sont sorties du Bataclan avec des vêtements ensanglantés et après leur déposition au commissariat, elles sont rentrées seules chez elles à pied, sans argent, sans papier.
4. Redimensionnement de l’IML : l’expérience a montré qu’il n’est pas formaté pour assurer une prise en charge correcte des familles avec un grand nombre de victimes.
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