Au cours de l’étude A5178, les patients co-infectés recevaient une bithérapie par interféron pégylé et ribavirine. À la douzième semaine, ceux chez qui la réduction de la charge virale VHC était supérieure ou égale à 2 log poursuivaient le traitement alors que les autres arrêtaient la bithérapie et soit poursuivaient l’interféron seul, soit cessaient tout traitement anti-VHC.
Chez 192 de ces patients, deux marqueurs du métabolisme osseux ont été suivis – un de la résorption osseuse (CTX, télopeptide C terminal du collagène de type I) et un marqueur de la synthèse osseuse (P1NP,propeptide N terminal du procollagène de type I). Après 12 semaines de traitement, il est observé une baisse des deux marqueurs, respectivement – 120 pg/ml et – 8,5 pg/ml pour des valeurs à J0 de 310 pg/ml et 58 pg/ml.
Chez les patients qui arrêtent tout traitement après 12 semaines, on observe une réascension significative, bien que faible du CTX (+ 9,3 pg/ml), alors que dans le groupe des patients poursuivant la bithérapie ou l’interféron en monothérapie, le taux continue à baisser. L’ensemble de ces données permet ainsi aux auteurs de conclure à l’impact négatif de l’interféron sur le métabolisme osseux, argument supplémentaire, s’il en fallait, pour promouvoir les traitements « interferon free ».
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