En France, les entérovirus circulent peu en hiver et au printemps mais, tous les ans, on observe en été et à l’automne une augmentation des diagnostics d’infections qu’ils provoquent. Cette augmentation peut s’observer dès le mois de mai (lors des années épidémiques), mais plus souvent en juin. C’est le cas cette année, indique l’Institut national de veille sanitaire. Si les laboratoires du réseau de surveillance des entérovirus n’ont pas observé d’augmentation majeure des cas de méningites, le Centre national de référence note, depuis le début du mois, une augmentation du nombre de résultats positifs dans les LCR (liquide céphalo-rachidien) testés pour les entérovirus. Les services d’urgence du réseau de surveillance OSCOUR/InVS relèvent quant à eux une hausse des cas de méningites chez les moins de 15 ans, comparables aux deux années précédentes, non épidémiques. Ces infections sont en règle générale bénignes (sauf chez le nouveau-né), voire asymptomatiques, souligne l’InVS. Le traitement antibiotique n’est pas indiqué, contrairement à la méningite bactérienne, est-il rappelé, mais il faut impérativement renforcer les règles d’hygiène (lavage des mains, notamment) dans l’entourage des patients.
INFECTIONS
Recrudescence des méningites à entérovirus
Publié le 29/06/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8801
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