Qu’appelle-t-on « aversion à la perte » ? On désigne ainsi la répugnance, relativement répandue chez les investisseurs, à se séparer d'un actif dont le prix sur le marché est devenu inférieur à celui auquel son détenteur l'avait acquis, cela même si cette dépréciation n’est que le signe avant-coureur d’une future dégradation plus importante des perspectives de cet actif.
L'aversion à la perte, de par son aspect peu rationnel eu égard aux intérêts réels de l’investisseur, constitue l’un des biais cognitifs et émotionnels recensés par les recherches en finance comportementale.
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