L’examen des composantes neurologiques des troubles du comportement alimentaire a été réalisé par différents scientifiques, qui ont réuni leurs résultats au Congrès Neuroscience 2012 (la Nouvelle Orléans). La conclusion générale est que des mécanismes biologiques cérébraux contribuent aux problèmes du comportement alimentaire et inversement, des troubles métaboliques peuvent affecter le fonctionnement cérébral.
Ainsi :
- L’obésité affecte les fonctions cognitives, de telle manière qu’il faut faire des efforts plus importants pour accomplir une tâche comportant une prise de décision complexe.
- L’imagerie cérébrale indique que chez les personnes qui sautent le petit-déjeuner, les représentations d’aliments à forte valeur calorique activent une région cérébrale responsable de la recherche du plaisir.
- Une étude chez des rats suggère qu’un médicament utilisé pour aborder les abus de drogues réduit leur comportement d’hyperphagie ;
Par ailleurs, il apparaît que :
- Des troubles métaboliques tels que le diabète, altèrent la fonction cérébrale. Une étude chez l’animal montre qu’un régime hyperglucidique modifie les récepteurs cérébraux à l’insuline, avec des répercussions sur l’apprentissage et la mémoire.
- Enfin, un nouveau composé en développement pour traiter les troubles du comportement alimentaire et l’obésité semble se révéler efficace pour bloquer un récepteur cérébral spécifique qui déclenche les fringales impérieuses.
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