Dans la relation amoureuse, rien ne sera jamais plus comme avant ! Lorsque, éperdument amoureux, vous déclarerez votre flamme éternelle à l’élu(e) de votre cœur, ne vous étonnez pas d’entendre : « Prouve-le ! Montre-moi ton IRM ! »
La faute en revient à des chercheurs sino-américains qui voulaient contrôler si, entre Occidentaux et Asiatiques, l’amour avait la même expression neurobiologique. Pour cela, ils ont eu recours à l’IRM fonctionnelle. Les résultats étaient déjà acquis chez les Américains. Il fallait les opposer à ceux de 18 étudiants chinois « fous d’amour ».
D’un côté ou de l’autre du Pacifique, les photos de l’être aimé « allument » le même système dopaminergique de la motivation et de la récompense… proche de celui de la dépendance aux drogues. Moins poétiquement, l’aire tegmentale ventrale et le noyau caudé.
Puis les chercheurs ont eu l’idée de suivre ces amoureux pendant dix-huit mois. C’est ainsi qu’est né un critère IRMf prédictif d’une flamme persistante. Les relations les plus satisfaisantes, les plus profondes, ont été constatées chez ceux qui, auparavant, avaient allumé, en plus, des aires de la récompense et des sensations agréables (circonvolution frontale supérieure et cortex ventromédian).
Romantique, non ?
Xiaomeng Xu et coll. Human Brain Mapping, 28 mai 2010.
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