Chez la souris, une alimentation maternelle pauvre en protéines (moins de 10% du régime alimentaire, au lieu de 22% dans le cadre d’un régime contrôle) durant la période de gestation puis de lactation induit des modifications génétiques pour le fœtus. Selon des chercheurs français du CNRS, de lNRA et de l’INSERM (1), il s’agit d’une déméthylation spécifique, au niveau du gène de la leptine, hormone intervenant dans la satiété et la réserve de graisse. Cette signature génétique perdure toute la vie et induisent alors à l’âge adulte un poids plus faible ainsi que des troubles métaboliques, ce malgré un régime normoprotéiné après le sevrage.
Ces travaux complètent les études déjà réalisées sur l’homme et améliorent la compréhension de l’impact des mécanismes épigénétiques sur l’apparition des troubles métaboliques.
› Pamela Huron
(1) Perinatal Undernutrition Affects the Methylation and Expression of the Leptin Gene in Adults: Implication for the Understanding of Metabolic Syndrome" - FASEB Journal, 13 juin 2011
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