Le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) a fait le point sur les risques liés à la consommation de laits non adaptés au jeune enfant.
Les laits d’animaux ou jus végétaux, présentés sous le terme abusif de « lait » comme le lait d’amande, de soja... sont à proscrire. Les jus végétaux sont trop pauvres en calcium (voire en déficit total), en minéraux, acides gras essentiels et fer ; et ne présentent pas assez de protéines et de calories. Les laits d’animaux (ânesse, jument…) n’ont pas assez de fer ou de vitamines, ils sont trop riches en protéines, sans oublier les garanties insuffisantes en matière de contrôle infectieux.
Le lait de vache n’est pas adapté car il est trop riche en protéines, trop faible en acide gras essentiels, en fer, zinc et vitamines E, A, C et B5. « L’emploi de lait de vache pour les enfants de 1 à 3 ans est un facteur indiscutable d’inadéquation de leurs apports nutritionnels, comparés aux apports nutritionnels conseillés (ANC) », explique le professeur Jacques Ghisolfi, membre du comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie à Toulouse.
Le meilleur choix, selon les experts, reste le lait maternel. Rappelons que les recommandations du PNNS incluent les laits infantiles. Le lait 2ème âge de 4 mois révolus à 6 mois jusque 1 an ; le lait de croissance de 1 à 3 ans.
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