Paroles de collaborateurs : de bonnes relations avant tout

Publié le 25/03/2019
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Crédit photo : DR

Depuis 21 ans, Fadia Cadour assiste le même chirurgien-dentiste, à Gap, dans les Hautes-Alpes. La confiance et l’entente professionnelle sont pour elle essentielles. « Notre métier demande d’anticiper les gestes du dentiste. Il faut tout observer pour savoir ce dont il aura besoin à l’instant suivant. Je me fie même à ses expressions faciales », détaille-t-elle. L’assistante dentaire de 61 ans a choisi de s’orienter vers ce métier après avoir travaillé en grande distribution et en tant que secrétaire médicale en dermatologie. « La bienveillance du domaine paramédical m’a toujours parlé », confie Fadia Cadour.

Pour Cécile Peyronnet, orthoptiste à Paris, c’est son intérêt pour les yeux qui l’a amené vers l’orthoptie après une première année en faculté de médecine. Les orthoptistes ont pour missions de dépister et d’évaluer des troubles de visions, comme les strabismes, ainsi que de rééduquer la vision, à la demande d’un ophtalmologiste. Cécile Peyronnet a complété une formation de trois ans sur concours pour obtenir le certificat de capacité d’orthoptiste obligatoire. À 30 ans, elle exerce en tant que libérale et travaille à 20 % à l’hôpital, directement avec les médecins. « Je prends la tension et évalue l’acuité visuelle. Vu qu’on leur est utiles, nous avons de très bons rapports et effectuons un vrai travail d’équipe. »

Bernhard Pesquer, manipulateur en électroradiologie médicale au CHU de Nantes, insiste : « Nous travaillons tout le temps ensemble avec les radiologues. Pour être efficaces, nos relations doivent être bonnes. » Les manipulateurs radio ont « deux casquettes : celle de technicien, et celle de soignant », explique-t-il. Il a découvert le métier alors qu’il travaillait l’été dans un hôpital, après son BTS d’électrotechnique. Bernhard Pesquer s’est alors relancé dans un DEA scientifique pour passer le concours de l’époque et suivre la formation obligatoire de trois ans. « Il faut aimer le contact avec les patients et être féru d’informatique. Les technologies qu’on utilise sont en perpétuel mouvement. » Et son métier aussi.

Gaëlle Caradec

Source : Le Quotidien du médecin: 9735