Rhumatismes inflammatoires chroniques

L’engagement de Pfizer

Publié le 11/03/2011
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LE SOUTIEN et le développement de la recherche dans les rhumatismes inflammatoires chroniques constituent un objectif prioritaire de Pfizer. De nombreuses études sont en cours dans la polyarthrite rhumatoïde (PRESERVE, PRIZE) et les spondylarthropathies (cohorte DESIR).

Dans la PR, COMET a permis d’envisager l’objectif d’un état de rémission et montre qu’avec un traitement intensif précoce avec étanercept et méthotrexate, la moitié des patients ayant en moyenne huit mois d’évolution, peuvent être en rémission clinique (DAS 28) à un an (contre 28 % des patients prenant uniquement le méthotrexate). Deux études en cours gardent comme préalable une rémission stable sous traitement, et étudient la possibilité d’envisager secondairement un allégement progressif du traitement par anti-TNF. PRESERVE s’attache à déterminer les bénéfices d’une stratégie de diminution des doses d’étanercept chez des patients en échec d’un traitement classique (méthotrexate) et qui ont une activité modérée de la maladie. « L’objectif est de démontrer qu’après avoir obtenu une rémission, on peut épargner le traitement. Cela offre un intérêt clinique car on minimise le risque d’effets indésirables éventuels ainsi qu’un intérêt économique », a expliqué le Pr Bernard Combe (Montpellier). « PRIZE est une étude encore plus ambitieuse qui tend à démontrer les bénéfices d’une stratégie de diminution des doses dans les PR très précoces. »

La cohorte DESIR.

En ce qui concerne les spondylarthropathies, la cohorte DESIR vient d’achever son recrutement (700 patients). Conduit avec le concours de Pfizer, la SFR, l’APHP et l’INSERM, ce projet a pour objectif le suivi longitudinal pendant dix ans de patients consultant des lombalgies inflammatoires évocatrices de spondylarthropathies. «  Par ailleurs, à côté des études classiques d’obtention d’AMM, des études récentes (HEEL et SPINE) menées avec Enbrel, en double aveugle contre placebo, dans des situations particulières ont montré de bons résultats et sont très encourageantes », a déclaré le Pr Maxime Dougados (Cochin). L’étude HEEL sur les enthésopathies concernait des patients atteints d’une talalgie particulière plutôt rare et particulièrement handicapante chez les sujets jeunes. L’étude SPINE a été conduite chez des patients ayant une atteinte axiale évoluée avec ankylose rachidienne (« colonne bambou »). L’étanercept s’est montré efficace dans ces conditions particulières.

Conférence de presse organisée par Pfizer

 CHRISTINE FALLET

Source : Le Quotidien du Médecin: 8921