Plus un homme a d’orgasmes, plus il est protégé contre le cancer de la prostate. Voici la conclusion sans chichis d’une étude présentée cette semaine au congrès annuel de l’American Urological Society, à la Nouvelle Orléans. Ils confirment les résultats précoces publiés en 2004 dans la revue « JAMA » par la même équipe.
Pour arriver à ce constat, les auteurs ont suivi 32 000 hommes en bonne santé pendant 18 ans. Les participants devaient rapporter la fréquence moyenne de leurs éjaculations tous les mois, scrupuleusement.
Un risque réduit au-delà de 21 éjaculations par mois
Après ajustement des variables, les résultats sont sans appel : le risque de cancer de la prostate était diminué de 22 % chez les hommes qui rapportaient éjaculer au moins 21 fois par mois, par rapport à ceux qui n’éjaculaient que 7 fois par mois. Les participants avec cette fréquence élevée d’orgasmes mensuels ne représentaient cependant que 8,8 % de la cohorte. La majorité enregistrait entre 8 et 12 éjaculations par mois.
Pour les auteurs, l’évacuation régulière de sperme contribuerait à réduire le nombre de cellules vieillissantes, qui sont plus à même de développer un cancer. À pratiquer donc sans parcimonie et en toute bonne conscience – avec ou sans partenaire.
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