LA MÉNOPAUSE avec sa carence estrogénique est l’une des principales causes de sécheresse vaginale (30 à 55 % des femmes ménopausées). Mais, il existe bien d’autres causes : hystérectomie, radiothérapie, chimiothérapie pour un cancer du sein ou de l’endomètre, premiers mois de grossesse, prise de certains médicaments (pilules contraceptives, antidépresseurs, antiacnéiques…). « De plus, avec la baisse d’utilisation des THM chez les femmes (d’environ 2/3), la sécheresse vaginale devient de plus en plus fréquente » a souligné le Dr Sylvain Mimoun.
La sensation d’inconfort est le premier symptôme ressenti par les femmes, puis lorsque la sécheresse est déjà installée : brûlures, démangeaisons… Le recours aux lubrifiants classiques est une solution fréquemment adoptée pour obtenir un soulagement instantané des symptômes. « Mais, ils ont une action superficielle et limitée dans le temps qui implique que leur application soit faite juste avant les rapports ôtant ainsi une certaine spontanéité » a poursuivi le Dr Mimoun. Par ailleurs, il est important de distinguer humidification et lubrification de la cavité vaginale. Le retard à la mise en place d’un traitement qui restaure l’humidification naturelle du vagin peut aggraver l’atrophie vaginale avec un risque d’infections (de type cystite) accru et induire des troubles psychosomatiques. Lorsque les dyspareunies sont installées (20 % des femmes à 20 ans, 32 à 40 % après 50 ans), l’impact sur la vie sexuelle et la gène au quotidien est très important.
Une action hydratante et lubrifiante prolongée.
Replens est un gel polycarbophile, saturé en eau, qui forme un film humide à la surface de l’épithélium vaginal. Le soulagement des symptômes d’irritation est donc presque instantané. Pendant 3 jours, le polycarbophile diffuse en continu de l’eau aux cellules de la paroi vaginale. L’eau absorbée en profondeur par les cellules épithéliales permet à la paroi vaginale de retrouver sa structure et sa souplesse naturelles, faisant ainsi progressivement disparaître la sensation de gêne et la douleur lors des rapports sexuels.
La double action physiologique de Replens, hydratation et lubrification pendant 72 heures a été évaluée dans de nombreux essais cliniques réalisés aux États-Unis versus traitement hormonal local de référence ou lubrifiant de référence chez des femmes ménopausées naturellement. Dans deux études, il a fait la preuve d’une action similaire aux gels estrogéniques locaux.
Replens a également été étudié chez des femmes ayant eu un cancer du sein. Les résultats montrent dès le 2e mois, une amélioration significative des scores d’humidification. Replens est présenté en applicateurs unidoses. Il est compatible avec les préservatifs, diaphragmes et spermicides.
› CHRISTINE FALLET
Conférence organisée par Codépharma avec la participation des Drs Sylvain Mimoun (Hôpital Robert Debré, Paris) et Florian Scotté (HEGP, Paris).
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils