DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier

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Publié le 25/05/2024

Du haut de l’Arc de Triomphe, avec ses platines et son djembé, le Dr Vincent Attalin a fait vibrer la flamme olympique à Montpellier le 13 mai dernier. Une consécration pour le médecin coordinateur de l’unité de nutrition du CHU, connu aussi sous le nom du « Petit Français » sur les plateformes musicales ou « DJ Attalin » pour les amateurs d’électro festif. Le praticien raconte au Quotidien sa double passion, menée tambour battant à travers une organisation et des règles qu’il s’impose depuis une vingtaine d’années.

Le Dr Attalin avant le passage de la flamme Olympique

Le Dr Attalin avant le passage de la flamme Olympique
Crédit photo : Lucas Scherrer -ACR Studio

« J’ai vu le flambeau olympique bouger au rythme du tempo ! L’émotion était à son comble. Un évènement hors du temps qui fera certainement partie des moments forts qui défileront avant ma mort », rapporte le Dr Vincent Attalin qui a fait danser le public l’après-midi du 13 mai, lors du passage de la flamme Olympique à Montpellier. « C’était un mélange successif de fierté, stress, amitié et gratitude. Car la ville a cru en moi comme artiste, alors que ce n’est pas mon métier de formation… », s’enthousiasme encore le médecin. Derrière ses platines installées la veille au sommet de l’Arc de Triomphe Montpelliérain, “DJ Attalin” a réalisé un set de deux heures, diffusé au pied du monument. « Une belle preuve de reconnaissance », estime le professionnel de santé.

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Du haut de l’Arc de Triomphe

Mix Insolites

Parce qu’il est aussi aux manettes de “Mix Insolites”, un collectif organisateur d’évènements dans des lieux atypiques, le Dr Vincent Attalin avait déjà sollicité l’autorisation de réaliser une vidéo musicale au sommet de l'Arc de Triomphe. « Nous avons eu de belles éditions par exemple à la faculté de médecine, au CHU de Montpellier ou encore à l’hôpital psy de la Colombière ! », s’amuse le DJ et praticien lequel est convaincu que : « À l’heure où les thérapeutiques non médicamenteuses sont particulièrement présentes dans l’arsenal thérapeutique des médecins, la musique tend à occuper une place particulière, par les émotions et les vibrations qu’elle procure… ». Alors, lorsque la mairie accepte le tournage dudit clip et lui propose en plus de faire un DJ set à l’occasion du passage de la flamme olympique, « c’était la magie du deux en un ! »

« J'aime écouter, entendre, et me connecter aux émotions des personnes que je rencontre. Que ce soit en consultation ou sur une piste de danse »

Dr Vincent Attalin

Au détour d’un stage humanitaire d’internat au Burkina Faso, Vincent Attalin découvre le djembé. Déclic ou coup de cœur ? Les deux à la fois. « Depuis je n’ai jamais pu arrêter de jouer de cet instrument qui me fait vibrer. J’ai eu la chance d’apprendre avec des maîtres du djembé. D’ailleurs, je ne mixe jamais sans mon djembé ! » souligne-t-il. De fait, l’univers musical du DJ Attalin est un va-et-vient « entre l’Afro-house et la Melodic Techno ». Sa singularité relève des percussions qu’il utilise, en même temps, qu’il mixe en live.

Règles de vie

Tout passe par les vibrations et les émotions selon le Dr Vincent Attalin. « J'aime écouter, entendre, et me connecter aux émotions des personnes que je rencontre. Je suis dans l’empathie, que ce soit en consultation ou sur une piste de danse ». Si le DJ et médecin confie avoir longtemps voulu cloisonner ses deux univers – d’où son premier nom de scène, “Le Petit Français” - il assume désormais totalement ses deux passions. Et pour mener de front, la pratique musicale et l’exercice médical, le généraliste de 45 ans, coordinateur de l’Unité transversale de nutrition au CHU et médecin spécialiste du sommeil à la clinique Beau Soleil de Montpellier n’accepte guère plus d’une trentaine de prestations musicales par an. Et il se conforme à des règles d’hygiène de vie bien définies. Tant sur le plan diététique et sportif, que dans la gestion systématique de ses dettes de sommeil. Une organisation bien huilée qui semble lui donner le bon tempo…


Source : lequotidiendumedecin.fr