Le service d’ORL de Saint-Étienne a évalué la présence des virus HPV chez les patients atteints d’un carcinome épidermoïde des VADS. Sa prévalence est de 11,5 % des cas, et il est majoritairement retrouvé au niveau de l’oropharynx. Il est plus fréquent chez les non-tabagiques. Le sérotype prépondérant est l’HPV 16, hautement oncogène (62 % des cas). Paradoxalement, le pronostic est meilleur chez les patients infectés que chez les autres (67 % de survie à 3 ans vs 39,9 %). Lors de l’examen de la pièce d’exérèse, on retrouve dans 67 % d’entre elles de l’HPV non seulement dans le tissu tumoral mais aussi dans le tissu sain, ce qui pourrait expliquer l’apparition d’une deuxième localisation.
Papillomatose
Quand l’HPV frappe les VADS
Publié le 07/11/2014
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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