Les Français restent très réticents à faire le test de dépistage du cancer colorectal confirme un sondage Ifop rendu public lundi. Réalisé pour le compte de l'association France-Côlon, cette enquète fait pourtant apparaître une bonne connaissance des cancers du côlon et du rectum : 95% des personnes interrogées ont entendu parler de ce cancer, plus des trois-quarts connaissent les principaux facteurs de risques, 90% pensent qu'il se soigne et 86% qu'il se dépiste facilement.
Pour autant, seulement 31% des Français âgés de 50 à 74 ans font le test Hemoccult. "Dans la pratique, le passage à l'acte de dépistage ne se fait pas, probablement parce que le test actuel n'est pas très agréable à faire" reconnaît Jean-Louis Bertou, le fondateur de l'association France-côlon qui milite comme de nombreux gastroentérologues pour l'arrivée du nouveau test "immunologique" plus facile à réaliser (un prélèvement suffit) et plus sensible que le test actuel.
Par ailleurs, pour mieux connaître le vécu des malades au quotidien, l'association a par ailleurs décidé de lancer une grande étude nationale auprès des malades à partir du mois de mai. Elle sera diffusée dans tous les services de gastroentérologie et accessible en ligne sur le site www.association-france-colon.fr.
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