Il faut en moyenne deux ans pour qu’une femme qui souffre de fibrome utérin soit diagnostiquée. Pourtant, cette maladie impacte la vie des femmes dans ses dimensions physiques et psychologiques, comme le montre l’enquête « Les mots des maux » réalisée par l’institut de sondage Ipsos pour Gedeon Richter France.
Mené auprès de 1 287 femmes, dont 302 souffrant de fibrome utérin symptomatique, ce travail montre que le fibrome utérin est vécu comme une maladie gênante, douloureuse fatigante et stressante au quotidien. Ainsi, seul 1/3 des patientes déclarent un niveau de bien-être satisfaisant contre la moitié des femmes sans fibrome.
Un quart des patientes s’estiment très gênées par leur ou leurs fibromes utérins, que ce soit dans leur vie sexuelle (26 %), dans leur équilibre psychologique (21 %), dans leur vie sentimentale (17 %), dans leur vie professionnelle (14 %) ou encore dans leur vie familiale (13 %).
Un site Internet dédié Cette enquête montre aussi que les femmes ont des connaissances lacunaires sur cette pathologie. Et, si 84 % d’entre elles ont déjà entendu parler de la maladie, moins de la moitié savent de quoi il s’agit exactement.
Par exemple, 62 % estiment qu’il s’agit d’une maladie grave et 41 % pensent que le fibrome utérin peut évoluer en cancer. Dans ce contexte, le site Actionfibrome.fr a été lancé à la mi-octobre.
Conçu avec l’aide d’experts, il rassemble les dernières données scientifiquement validées sur la maladie et aide les femmes à reconnaître les signes qui peuvent faire penser à un fibrome utérin, à mieux comprendre la pathologie, ses mécanismes, sa prise en charge et à mieux gérer ses symptômes grâce à des conseils pratiques.
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