Le cabotegravir (laboratoire ViiV), inhibiteur de l’intégrase du VIH, serait une alternative dans la prophylaxie pré-exposition à l’association tenofivir/emcitrabine. Une analyse intermédiaire qui a comparé les deux traitements a montré une nette supériorité du cabotegravir administré par voie injectable une fois tous les deux mois versus le traitement oral prescrit tous les jours. L’essai a inclus 4 600 participants séronégatifs, homosexuels ou transgenre femmes dans plus de 40 sites répartis en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et en Afrique. Cinquante patients au cours de l’essai ont contracté le virus HIV, 12 étaient sous cabotegravir, 38 recevaient le traitement oral, soit un taux de conversion de 0,38 % dans le groupe cabotegravir à comparer au 1,21 % observé dans le groupe recevant le traitement quotidien, en dépit d’une très bonne observance au traitement. La tolérance était similaire dans les deux groupes à l’exception d’une douleur au point d’injection qui a conduit à l’arrêt du traitement chez 2 % des patients. Au regard de ces résultats, la randomisation a été arrêtée. Et les patients sous traitement oral ont été invités à bénéficier du traitement par cabotegravir. La prochaine étape sera de mesurer cette efficacité dans la population féminine.
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HIV, une alternative au tenofivir dans la Prep
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Publié le 25/05/2020
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Sida
Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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