Alors que plusieurs pays -dont la France- se sont déjà lancés dans des campagnes de rappel pour les patients les plus vulnérables, l’Agence européenne du médicament (EMA) vient d'annoncer par communiqué, avoir « commencé à évaluer une demande d’autorisation pour l'utilisation d’un rappel de Spikevax (vaccin anti-Covid-19 de Moderna) ».
Une demande d'autorisation dès 12 ans
Plus précisément, l’EMA indique se pencher sur des données fournies par le laboratoire (dont les résultats d’un essai clinique en cours) relatives à une dose supplémentaire de Spikevax à administrer au moins 6 mois après la seconde injection. Soit un délai identique à celui proposé par Pfizer-BioNTech pour son propre rappel – également en cours d’évaluation.
Cependant, alors que Pfizer n’a demandé une autorisation que pour les plus de 16 ans, Moderna vise même des adolescents plus jeunes. De fait, l’évaluation de l’EMA concerne « les personnes âgées de 12 ans et plus ».
En attendant ses conclusions, le régulateur appelle à nouveau à ne pas se précipiter sur ces doses supplémentaires. Si les États membres de l’UE peuvent d’ores et déjà préparer des campagnes de rappel, « l’EMA et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ne considèrent pas comme urgent le besoin de doses de rappel de vaccin anti-Covid-19 dans la population générale », insiste l’EMA, qui avait déjà précisé sa position il y a plusieurs semaines.
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