L’immunité contre le mpox (ex-variole du singe) acquise par une infection ou par une vaccination complète n’empêche pas de contracter le virus mais réduit la gravité de l’infection et la durée des symptômes, rapporte une étude publiée dans The Lancet Infectious Diseases.
Mené au sein de la plateforme internationale Share-net, ce travail a porté sur 38 infections à mpox chez 37 hommes gays et bisexuels (âge médian de 36 ans) : huit cas de réinfections et 30 infections survenues après une vaccination complète. La gravité des symptômes a été évaluée avec le Mpox Severity Score System (Mpox-SSS)*.
Il ressort que les cas de réinfection présentaient une évolution plus courte de la maladie (en médiane, épisode de 21 jours lors de l’infection initiale versus 15 jours pour la réinfection), avec moins de lésions (10 versus cinq). Les infections post-vaccination étaient caractérisées par peu de lésions (deux en médiane), peu de maladies des muqueuses et des besoins minimes en analgésie. Aucun décès ni surinfection bactérienne n’ont été observés.
*Cet indicateur prend en compte sept facteurs différents, notamment le nombre de lésions, le niveau de soins requis pour le patient, la quantité d'analgésiques nécessaire, l'étendue des zones muqueuses touchées et l'existence ou non d'une surinfection bactérienne.
A. Hazra et al, The Lancet Infectious Diseases, sept 2023. doi.org/10.1016/S1473-3099(23)00492-9
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