Affluence record au congrès des généralistes enseignants à Tours avec 1 400 participants

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Publié le 21/11/2018
Ouverture du congrès CNGE à Tours

Ouverture du congrès CNGE à Tours
Crédit photo : Amandine Le Blanc

Il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme un enfant … Le Congrès du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) s’est ouvert ce mercredi après-midi à Tours. Et l’événement porte bien ses 18 printemps : 1 400 congressistes ont fait le déplacement pour cette édition 2018, record battu ! « Certes l’histoire du CNGE est discrètement plus récente que la ville qui nous accueille, mais ce Congrès atteint aujourd'hui la majorité civile, a souligné le Pr Vincent Renard, président du CNGE. Qui dit majorité dit responsabilité, qui dit majorité dit maturité, et vous verrez au cours de ses trois jours de Congrès que la responsabilité et la maturité concourent à notre réflexion sur le soin, la recherche et l’enseignement en médecine générale », a-t-il ajouté.

Une spécialité « à la pointe de tout »

Le doyen de la faculté de médecine de Tours, le Pr Patrice Diot, a lui aussi rendu hommage à la maturité d’une spécialité « qui s’est construite au départ dans l’idée d’exister » et qui aujourd’hui « porte une ambition collective très forte ». Il a également rendu hommage à une discipline qui, au niveau pédagogique, « est à la pointe de tout » et a compris qu’il fallait « arrêter avec l’empilement des connaissances et passer à la pédagogie de la compétence ». Patrice Diot a même encouragé la médecine générale et notamment le CNGE à réclamer une place plus grande dans la recherche. Il a notamment suggéré « la création à l’Inserm d’une commission scientifique spécialisée de médecine générale ». Message bien reçu par le Pr Renard. « Il n'est pas habituel qu’un doyen me demande de revendiquer des choses alors qu’on me reproche d’habitude d’être trop revendicateur. Mais nous ferons attention à ne pas nous affadir avec le temps », a ironisé le patron du Collège.

Travail et bonne humeur

Illustration de la vivacité de la recherche en médecine générale, 188 communications orales, 69 écrites, 19 ateliers et 15 sessions vont occuper les 1400 congressistes pendant trois jours (lire le programme). Du pain sur la planche donc pour une spécialité et un Congrès qui n’oubliera pas, malgré tout, d’avoir l’esprit de son âge pour ne pas se prendre trop au sérieux. À l’image de son président, Vincent Renard qui a provoqué l’hilarité de la salle en relatant une anecdote sur l’éléphant Fritz, mort il y a 116 ans à Tours. Une bonne excuse pour placer dans son discours le mot « proboscidien », défi lancé par son équipe.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr