Le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) demande le déremboursement des médicaments homéopathiques. Il exige aussi à nouveau le retrait de l’enseignement de l’homéopathie à l’université.
Dans un communiqué, le CNGE estime qu'il « est nécessaire d'abandonner les méthodes ésotériques qui appartiennent à l'histoire et qui aujourd'hui trompent les patients comme encore certains professionnels »
En septembre, les généralistes enseignants avaient déjà réclamé la suspension du DU d’homéopathie dans toutes les facultés de médecine de France après la décision de Lille de retirer le sien. Le CNGE avait également souhaité en octobre que des homéopathes ne puissent plus être maîtres de stage des universités (MSU).« Il n'y a aucune justification à l'enseignement de ce type de pratique mystérieuse à l'université ni au moindre label universitaire », justifie aujourd'hui le Collège.
Sans attendre l'avis de la HAS
La demande de déremboursement des médicaments homéopathiques émise par le CNGE s’appuie sur l’avis de son conseil scientifique, diffusé en début de semaine, pour qui « la réalité est clairement et solidement démontrée : l’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo ».
Le CNGE a donc pris position sans attendre l’avis de la HAS sur la question de l’efficacité de l’homéopathie et la nécessité de poursuivre son remboursement. Pour se décider, le ministère de la Santé s’appuiera sur les conclusions de la Haute autorité, prévues pour ce printemps.
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