Invité de l'émission TV « Les Échos » le 11 janvier, le PDG d'Axa France, Jacques de Peretti, a annoncé l'arrivée prochaine de télécabines (de téléconsultation) pour ses entreprises clientes. « La télécabine permettra d'enregistrer des examens complémentaires comme la tension, la rétine, etc. de manière à aller plus loin dans la capacité à faire un diagnostic et aider nos clients », explique-t-il. Le patient sera « aidé et supporté par un médecin à distance pour utiliser cette télécabine », ajoute-t-il. L'objectif serait d'installer une trentaine de structures d'ici à la fin d'année.
Autre initiative : Axa, pionnier des consultations médicales par téléphone 24 h/24 pour les clients de sa complémentaire santé collective, élargit son offre aux spécialistes – cardiologues, gastroentérologues et diététiciens. Lancée en 2016, cette activité a enregistré un bilan d'étape satisfaisant, selon l'assureur. Axa réalise plus de « 1 000 téléconsultations par mois », revendique son PDG.
Le lancement de ce service avait été vivement critiqué dans la profession. La rémunération des praticiens par l'assureur, la question de la prescription, l'accès aux données personnelles ou le contournement du médecin traitant figuraient parmi les points critiqués.
L’Ordre des médecins avait pointé le risque d'un système « en marge du médecin traitant et du parcours de soins ». La CSMF affichait également sa méfiance. « Sans connaître le patient, sans son dossier médical, sans l’antériorité des prescriptions déjà réalisées, quid de la qualité de la consultation et de la prescription », interrogeait la centrale de Jean-Paul Ortiz.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships