Connaître la santé de son cœur en temps réel, sans avoir recours à un médecin, c'est le prochain projet concocté par le géant Google.
En juillet dernier, la firme internationale a déposé auprès du bureau américain USPTO (United States patent and trademark office) un brevet intégrant de nouvelles technologies d'e-santé à installer dans sa salle de bain. Parmi elles, la baignoire à ultrasons, le tapis connecté, le miroir à caméra, ou une lunette de toilettes sensible à la pression.
Utilisés conjointement, ces nouveaux objets connectés permettront grâce à une série de capteurs de mesurer et suivre les paramètres relatifs au système cardiovasculaire, nerveux, musculaire et tégumentaire d'une personne. Ainsi, la technologie implantée dans le miroir de la salle de bain évaluera la couleur de la peau et sera en mesure de calculer le volume sanguin par photopléthysmographie et de déterminer d'éventuelles affections. La baignoire sera configurée pour générer des ondes sonores à haute fréquence afin d'évaluer la pression sanguine. Le tapis connecté mesurera le système de conduction électrique du cœur par des impulsions électriques générées par la polarisation et la dépolarisation du tissu cardiaque. D'autres paramètres pourraient également préciser la température corporelle, le rythme cardiaque etc.
Signal envoyé au médecin en cas d'anomalie
Google va encore plus loin, en proposant un système de détection d'anomalies qui enverrait automatiquement une alerte au médecin de l'utilisateur.
Avec ce brevet, Google espère grignoter des parts sur le marché de la santé connectée, un domaine en pleine expansion. Ainsi, le géant de l'Internet travaille depuis plusieurs années en collaboration avec Novartis à la mise au point pour les patients diabétiques d’une lentille cornéenne intelligente munie de microcapteurs capable de lire la glycémie dans les larmes. En 2015, l'entreprise avait aussi déposé un brevet au World Intellectual property organization (WIPO) pour créer un bracelet capable de cibler et détruire les cellules cancéreuses.
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