La France a misé sur la santé cette année au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, vitrine de l'innovation technologique et de l'électronique qui se déroule jusqu'au 12 janvier.
364 entreprises françaises dont 274 start-up ont été sélectionnées pour participer à cette grande messe dans le Nevada. Le cru tricolore 2018 réserve une place de choix au secteur de la santé puisque 49 sociétés représentent ce secteur en ébullition, le deuxième le plus représenté juste derrière celui de la maison connectée.
Parmi celles-ci, Biomodex, une jeune pousse spécialisée en medtech. Son objectif est d'imprimer en 3D les parties d'anatomie exactes d'un patient à partir de ses images médicales afin de permettre au chirurgien de planifier des opérations délicates en avance.
Medicus smart health est une jeune société implantée en France, au Liban, en Autriche et à Dubai. Les concepteurs ont mis au point une application avec une technologie capable de convertir les données médicales (analyses biologiques, analyses de sang, etc.) en informations graphiques médicales et vulgarisées pour le grand public.
DiabiLive, une application ayant déjà gagné le concours Lépine en 2016, permet aux patients diabétiques de type I de mieux suivre leur protocole de traitement depuis n'importe quel terminal (ordinateur, téléphone, tablette) connecté à Internet. À chaque test glycémique, DiabiLive calcule la dose d'insuline nécessaire.
InnovSanté a été créé par un interne en médecine en 2016. Le Dr Adnan El-Bakri a mis au point PassCare, un passeport santé numérique permettant à un individu de rassembler tous ses documents en lien avec sa santé dans un seul endroit. Le dispositif est interconnecté avec les professionnels de santé.
La « Deeptech » aussi à l'honneur
L'Intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des objets, les biotechs et les nanotechnologies sont aussi très représentées au salon. « Elles sont fondées sur des innovations de rupture rendues possibles par des avancées scientifiques majeures. Elles s’appuient sur des technologies complexes qui nécessitent un effort de R&D particulièrement important », explique le ministère de l'Économie.
C'est le cas d'Advanced intelligent mechatronic (AIM), une start-up spécialisée dans la réalisation d'exosquelettes d'assistance au mouvement. Ils peuvent par exemple être utilisés pour le port de charge ou pour la rééducation motrice.
Autre success story, Rythm, une start-up spécialisée dans l'Internet des objets. Elle a déjà mis sur pied sa technologie Dreem, un bandeau connecté et équipé de capteurs pour améliorer la qualité de sommeil. Elle est considérée comme une « étoile montante » par la tutelle...
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