La société Doctolib, spécialisée dans la prise de rendez-vous médicaux en ligne, va sauter le pas de la téléconsultation dès 2019, a annoncé ce jeudi Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président de l'entreprise, à l'occasion de l'inauguration de son nouveau centre dédié à la e-santé dans le VIIIe arrondissement parisien. « On lance la téléconsultation au 1er janvier 2019 pour les patients et les 20 000 médecins qui nous suivent. C'est une évidence de poursuivre vers cette activité », a précisé Stanislas Niox-Chateau.
La téléconsultation est entrée dans le droit commun du remboursement le 15 septembre (sous plusieurs conditions) et de nombreuses sociétés se lancent à l'assaut de ce marché.
Dès 2019, les praticiens intéressés pourront ajouter des plages de téléconsultation à leur agenda Doctolib et, côté patients, cette fonctionnalité sera adossée à l'outil de gestion de prise de rendez-vous.
Conformément à l'avenant n°6 sur la télémédecine remboursée (et en dehors des exceptions – urgences, spécialités en accès direct, moins de 16 ans, etc.), les patients devront avoir consulté au moins une fois le praticien au cours des 12 derniers mois avant une téléconsultation par visioconférence. « Elle ne sera proposée qu'aux patients déjà connus des praticiens », souligne Stanislas Niox-Chateau.
500 praticiens testeurs
L'entreprise n'exclut pas un coût supplémentaire pour le praticien utilisant ce service. Mais le modèle économique n'est pas arrêté. D'ores et déjà, 500 médecins partenaires clients de Doctolib sont consultés par la société pour que ce service de téléconsultation (vidéo, ergonomie, réservation, etc.) réponde aux attentes.
C'est le nouveau centre parisien de Doctolib dédié à la e-santé qui hébergera les services « marketing/produits/fonctionnalité et technique » de la marque. Les équipes, principalement constituées d'ingénieurs, travailleront sur les innovations numériques.
En forte croissance, la société a racheté en juillet 2018 son concurrent MonDocteur au groupe Lagardère, passant ses effectifs à plus de 600 salariés. Elle projette d'embaucher une centaine de personnes courant 2019.
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