L'assurance-maladie a présenté la semaine dernière, en commission paritaire nationale (CPN), un premier bilan du nombre de cotations des deux nouveaux actes de télé-expertise, prévus dans l'avenant 6 de la convention médicale et facturables depuis le 10 février. En six mois, 1 254 actes ont été enregistrés.
La télé-expertise permet à un praticien dit « requérant » de solliciter à distance l'avis d'un confrère « requis », en raison de sa formation ou compétence, sur une situation médicale. La cotation TE1 (qui n'exige pas la connaissance préalable du patient par le médecin requis, comme la lecture d’un fond d’œil ou d’un tympan) consiste à donner un avis sur une « question circonscrite », sans étude approfondie de la situation médicale. La cotation TE2 correspond à un cas plus complexe d'un patient déjà connu (comme dans le cas de la surveillance d’une plaie chronique en voie d’aggravation). Le médecin requérant reçoit un forfait de 5 euros par TE1 et 10 euros par TE2 (dans la limite de 500 euros par an). Le médecin requis perçoit 12 euros par TE1 et 20 euros par TE2. Dans le détail, la CNAM note la dynamique de la cotation TE2, facturée seulement 30 fois en avril mais 375 fois en septembre (882 fois en cumulé).
Deux tiers des télé-expertises proviennent de la médecine de ville.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships