« Nous souhaitons devenir le "AB" du bio dans la santé connectée, une marque de confiance reconnaissable par tous », assure le Dr Guillaume Marchand, psychiatre, président et cofondateur de dmd Santé.
Pour atteindre cet objectif, la start-up a mis au point un processus participatif d’évaluation des applications santé mobiles. Il repose sur une plateforme d’audit automatisée et une mesure de la « valeur d’usage en vie réelle de l’application » grâce à un groupe d’experts rémunérés d’au moins dix personnes dont deux médecins. « Une certification sans l’avis des utilisateurs – professionnels de santé et patients – ne sert à rien en 2015 », souligne Guillaume Marchand. Le label « mHealth Quality » a un coût : « vraisemblablement 2 500 euros maximum », à renouveler tous les 12 mois, et à chaque changement majeur de version de l’appli.
Audit complet
La procédure de labellisation débute par une inscription sur le site www.mhealth-quality.eu.
Il faut choisir la catégorie de label correspondant à l’appli : la première concerne les applications santé mobiles « autonomes » (la majorité des cas), la deuxième englobe les applications liées aux objets santé connectés et à leur site « web compagnon » et la dernière correspond aux applis de type dispositif médical.
Un long auto-questionnaire en ligne aborde les aspects juridiques, réglementaires, éthiques et de respect de la vie privée liés à l’application. Le bilan du questionnaire s’accompagne d’un compte rendu mentionnant les points à améliorer. En cas de résultat négatif, il est possible de recommencer la phase auto-questionnaire gratuitement durant 90 jours. En cas de résultat positif arrive l’étape d’évaluation de la sécurité du code informatique de l’application. Si l’analyse est concluante, l’audit s’achève par l’évaluation de la valeur d’usage et de la pertinence médicale de l’appli par le panel d’experts.
La validation de l’ensemble des étapes permet l’obtention du label « mHealth Quality ». Pour dmd Santé, l’enjeu est de favoriser la visibilité des bonnes applications santé, souvent reléguées au fond des « stores » IOS ou Android.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships