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Un réseau intra-SOS Médecins a été constitué pour regrouper tous les membres volontaires et les former. « L’intérêt d’une structure comme SOS Médecins est que ses membres peuvent aider les volontaires au départ en les libérant de leur garde de la semaine en moins de 24 heures », ajoute le Dr Barra.
Aujourd’hui, la Commission humanitaire de SOS Médecins est représentée par dix membres d’associations de toute la France. « Nous intervenons davantage dans la prévention et la formation, en partenariat avec des associations locales qui nous sollicitent pour le développement de leurs projets : orphelinats, dispensaires, centres de soin », précise, de son côté, le Dr Nadjiba Galoul, membre de la Commission humanitaire de SOS Médecins Paris.
La Commission action humanitaire de SOS Médecins France a pour vocation de développer deux axes : d’une part, l’urgence, avec des départs en 24 heures, voire en 48 heures sur les situations de catastrophes et, d’autre part, un travail de prévention en partenariat étroit avec des associations sur place.
Ainsi, dans ces situations d’urgence, les médecins de SOS sont déjà intervenus sur tous les sites de catastrophe naturelle (séismes, ouragans, inondations…) depuis 2006 : à Haïti, en Birmanie où ils constituaient la seule équipe européenne, mais également à La Grenade, aux Philippines, au Sri Lanka et au Népal plus récemment. Les équipes de SOS Médecins se déplacent avec 5 à 6 tonnes de matériel, voire emportent avec eux des appareils haut de gamme comme un échographe au Népal. Sur place, les cinq à sept médecins de l’association restent environ quinze jours et laissent l’ensemble du matériel sur site.
En matière de prévention, les médecins SOS travaillent étroitement avec des associations sur des projets de création d’orphelinats, de centres sanitaires pour lesquels l’expertise et les compétences de médecins de SOS sont indispensables, en Asie ou en Afrique. « Nos actions sont plutôt dirigées sur la prévention, la formation et, parfois, un simple audit des projets pour s’assurer de leur faisabilité. L’œil d’un médecin est dans ces cas-là important. Notamment, nous sommes intervenus en Afrique et en Asie. Notre action avec le SAMU Social International a consisté à former les personnels qui s’occupent des enfants des rues aux gestes de première urgence. Nous nous sommes également rendus au Viêt Nam, avec une autre association, APER (Association pour les enfants des rizières), qui s’occupe d’un orphelinat. Nous avons répertorié et examiné tous les enfants de cet établissement pour pouvoir les vacciner », se félicite le Dr Galoul. Autre initiative : « Deux de nos médecins sont partis en avril effectuer une première mission d’expertise pour identifier ce que l’ensemble des associations de SOS Médecins pouvait apporter au projet de l’association Enfants des dragons au Viêt Nam », poursuit-elle. Autant de rapprochements avec des associations qui permettent aux médecins de SOS Médecins de s’engager dans une action humanitaire durable et diversifiée.
L’aventure humanitaire de SOS Médecins a débuté lors du tsunami dans l’océan Indien en décembre 2004. Cet hiver-là, le Dr Emmanuel Barra n’hésite pas : il part sur le terrain, pour travailler avec une autre organisation humanitaire. De nombreux dons sont alors effectués par les médecins de SOS Médecins pour venir en aide aux populations touchées. « Nous nous sommes alors demandé comment utiliser les 1 000 médecins de toutes nos associations pour faire face à ces situations humanitaires d’urgence. SOS Humanitaire est alors né », se souvient Emmanuel Barra, président de la Commission humanitaire de SOS Médecins.
Libérer les volontaires de leur garde
Un réseau intra-SOS Médecins a été constitué pour regrouper tous les membres volontaires et les former. « L’intérêt d’une structure comme SOS Médecins est que ses membres peuvent aider les volontaires au départ en les libérant de leur garde de la semaine en moins de 24 heures », ajoute le Dr Barra.
Aujourd’hui, la Commission humanitaire de SOS Médecins est représentée par dix membres d’associations de toute la France. « Nous intervenons davantage dans la prévention et la formation, en partenariat avec des associations locales qui nous sollicitent pour le développement de leurs projets : orphelinats, dispensaires, centres de soin », précise, de son côté, le Dr Nadjiba Galoul, membre de la Commission humanitaire de SOS Médecins Paris.
Une mission humanitaire dans l’urgence
La Commission action humanitaire de SOS Médecins France a pour vocation de développer deux axes : d’une part, l’urgence, avec des départs en 24 heures, voire en 48 heures sur les situations de catastrophes et, d’autre part, un travail de prévention en partenariat étroit avec des associations sur place.
Ainsi, dans ces situations d’urgence, les médecins de SOS sont déjà intervenus sur tous les sites de catastrophe naturelle (séismes, ouragans, inondations…) depuis 2006 : à Haïti, en Birmanie où ils constituaient la seule équipe européenne, mais également à La Grenade, aux Philippines, au Sri Lanka et au Népal plus récemment. Les équipes de SOS Médecins se déplacent avec 5 à 6 tonnes de matériel, voire emportent avec eux des appareils haut de gamme comme un échographe au Népal. Sur place, les cinq à sept médecins de l’association restent environ quinze jours et laissent l’ensemble du matériel sur site.
Une action sur le terrain avec des associations locales
En matière de prévention, les médecins SOS travaillent étroitement avec des associations sur des projets de création d’orphelinats, de centres sanitaires pour lesquels l’expertise et les compétences de médecins de SOS sont indispensables, en Asie ou en Afrique. « Nos actions sont plutôt dirigées sur la prévention, la formation et, parfois, un simple audit des projets pour s’assurer de leur faisabilité. L’œil d’un médecin est dans ces cas-là important. Notamment, nous sommes intervenus en Afrique et en Asie. Notre action avec le SAMU Social International a consisté à former les personnels qui s’occupent des enfants des rues aux gestes de première urgence. Nous nous sommes également rendus au Viêt Nam, avec une autre association, APER (Association pour les enfants des rizières), qui s’occupe d’un orphelinat. Nous avons répertorié et examiné tous les enfants de cet établissement pour pouvoir les vacciner », se félicite le Dr Galoul. Autre initiative : « Deux de nos médecins sont partis en avril effectuer une première mission d’expertise pour identifier ce que l’ensemble des associations de SOS Médecins pouvait apporter au projet de l’association Enfants des dragons au Viêt Nam », poursuit-elle. Autant de rapprochements avec des associations qui permettent aux médecins de SOS Médecins de s’engager dans une action humanitaire durable et diversifiée.
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