Dans un communiqué commun signé Le Bloc, les obstétriciens, chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs du SYNGOF, de l'UCDF et de l'AAL affirment que « la mobilisation des blocs opératoires s'amplifie » et que « plus de 5000 spécialistes des blocs arrêteront leurs activités à partir du 5 janvier ».
Les trois syndicats constatent que « pour tenter d’enrayer l’engorgement des services d’urgences publics, les ARS réquisitionnent dans chaque région de nombreuses équipes opératoires des cliniques bien avant le début du mouvement ».
Ils lisent dans ces réquisitions la reconnaissance du « rôle indispensable des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens libéraux dans la prise en charge des patients en urgence ».
Des perturbations à prévoir
SYNGOF, UCDF et AAL prédisent que « malgré les réquisitions, des perturbations importantes vont survenir : consultations annulées, interventions prévues déplacées, transfert de patients vers l'hôpital public... ».
Ils concluent : « Malheureusement, cette situation est la conséquence immédiate de l’absence totale de concertation de la part du ministère avec les médecins libéraux. »
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