« De nouveaux effets indésirables (anxiété, vertiges, fatigue, irritabilité…), non mentionnés actuellement dans les documents d’information destinés aux professionnels de santé (Résumé des caractéristiques du produit) et aux patientes (notice), ont été rapportés au niveau européen », signale l'Agence nationale de sécurité du médicament à propos du dispositif intra-utérin Mirena.
Ces effets indésirables sont en cours d’évaluation par l’Agence européenne du médicament (EMA) et les résultats attendus à partir du mois de juin 2017. De son côté l'ANSM constate a aussi constaté une augmentation récente des déclarations au niveau national. « À ce jour, au regard des données disponibles, l’augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles », précise l'agence.
Obligation d'informer
Le dispositif intra-utérin (DIU) Mirena est commercialisé par Bayer depuis près de vingt ans. Inséré dans la cavité utérine, il libère un progestatif (le lévonorgestrel) pendant une durée de 5 ans. Un examen de contrôle doit être réalisé 4 à 6 semaines après la pose du DIU, puis tous les ans. L'ANSM rappelle l’importance de respecter les recommandations d’utilisation de ce médicament, ainsi que l’obligation d’information sur les bénéfices et les potentiels effets indésirables des patientes par les professionnels de santé au moment du choix de la contraception et de la pose du DIU.
En France, des patientes mécontentes ont créé un groupe Facebook intitulé « Victimes du stérilet hormonal Mirena » et dénoncent un manque d'information de la part de leur gynécologue et assurent n'avoir pas été prises au sérieux lorsqu'elles se plaignaient de ces effets.
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