La France a officiellement désigné Lille, le 19 avril, comme ville candidate à l'accueil de l'agence européenne du médicament (EMA), condamnée à quitter Londres pour cause de Brexit). Huit villes françaises s'étaient portées candidates : Lens-Liévin, Lyon, Montpellier, Nice, Villejuif, Strasbourg et Toulouse. Le Premier ministre a estimé que Lille était « idéalement située au coeur de l'Europe ». « La France dispose d'un écosystème de santé (recherche, innovation, industrie) exceptionnel, dont Lille est l'un des pôles majeurs », a affirmé Bernard Cazeneuve.
Le LEEM appuie les pouvoirs publics. « Oui, indique l'organisation patronale dans un communiqué, la France a tous les atouts pour accueillir l'Agence européenne du médicament ». Elle juge que l'arrivée sur le sol français de l'EMA, et de ses près de 900 salariés, « serait une source de dynamisme et de rayonnement scientifique international pour le pays », et « permettrait de conforter la place de la France dans le domaine du médicament ».
Amsterdam, Stockholm, Barcelone et Milan également candidates
L'organisation patronale juge aussi que cette implantation « drainerait dans son sillon » nombre d'experts scientifiques internationaux et de fonctionnaires européens « hautement qualifiés ». Elle conforterait aussi la volonté d'attractivité scientifique et industrielle de la France, « en lançant un signal fort aux décideurs français et internationaux ».
Dans cette compétition, la métropole des Hauts-de-France trouvera notamment sur sa route Amsterdam, Stockholm, Barcelone et Milan. Le choix de la ville d'accueil devrait être fait par Bruxelles à la fin de l'année 2017.
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