L’AFSSAPS vient d’actualiser l’information délivrée le 26 mars 2010 (« le Quotidien » du 31 mars 2010) sur la présence de circovirus porcin dans des lots de vaccin Rotarix, ainsi que sur des fragments d’ADN de ces circovirus dans des lots de Rotateq. Ces virus porcins n’induisent pas de maladie chez l’homme.
Dans le cadre de l’évaluation en cours pour comprendre l’origine et la portée de cette contamination, l’Agence européenne du médicament (EMA) a confirmé qu’il ne lui paraissait pas nécessaire de restreindre l’utilisation de ces vaccins.
Dans l’attente des conclusions de l’évaluation européenne, en juillet 2010, et en l’état des données disponibles, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé maintient pour sa part, à titre de précaution, sa recommandation de ne pas utiliser le vaccin Rotarix. Elle recommande également un usage attentif et sélectif de Rotateq, en prenant en compte les situations individuelles de vulnérabilité particulièrement forte aux infections à rotavirus qui nécessitent une vaccination.
Dans le cadre de l’évaluation en cours des données transmises par les laboratoires GlaxoSmithKline Biologicals et Sanofi Pasteur MSD pour connaître l’origine de la contamination, l’EMA a confirmé qu’il ne lui paraissait pas nécessaire de mettre en place des actions particulières, car en l’état des connaissances, le virus n’est pas connu pour provoquer des maladies chez l’homme, et aucun signal de pharmacovigilance n’a été rapporté à l’échelon international.
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