Au CHU de Dijon, Olivier Véran à l'écoute des soignants pour lancer la concertation du Ségur de la santé

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Publié le 29/05/2020

Crédit photo : AFP

Ce vendredi 29 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran s'est rendu au CHU de Dijon (Côte-d'Or) pour y lancer la concertation territoriale du Ségur de la santé, qui suscite déjà les critiques de certains syndicats hospitaliers et libéraux.

Au menu pour le ministre : visite du service de maladies infectieuses, le centre de régulation du 15, ainsi que le service de réanimation chirurgicale polyvalente, échanges avec les hospitaliers.

Olivier Véran a ensuite lancé une « concertation territoriale » avec un discours dans l'amphithéâtre du CHU. L'objectif est de recueillir les retours d'expérience des professionels de santé partout en France, afin d'alimenter les travaux du Ségur qui doivent aboutir à la mi-juillet.

« Face à cette crise sans précédent, il y a eu beaucoup d'innovations mises en place, et les soignants ont réagi vite, bien et de concert. Il y a une urgence sociale pour eux à voir leur travail mieux rémunéré, avant que la bureaucratie ne reprenne les devants de la scène. L'idée c'est d'être concret, et toutes les remontées des territoires seront précieuses », a rappelé le ministre, cité par le quotidien local « Le Bien Public », avant d'écouter plusieurs interventions de soignants.

Ajoutant qu'il fallait « renforcer l'attractivité de certains métiers de santé », notamment financière, Olivier Véran a précisé que l'idée n'était « pas forcément de contenter tout le monde », mais que chacun conserve « le sens de son métier ».

Personne sur le bord du chemin

« Tout le monde est inclus » dans le plan Ségur, a en revanche assuré le ministre. « Personne ne sera mis sur le bord du chemin », a insisté le ministre, répondant à une question sur les ambulanciers, nombreux à se dire exclus de cette concertation. Olivier Véran a également assuré que les plans de restructuration hospitalière restent suspendus « le temps » du Ségur de la santé.

Répondant aux critiques sur la rapidité à laquelle le plan doit rendre ses conclusions, à la mi-juillet, le ministre a assuré que cette volonté reposait sur le fait que « des plans ont déjà été écrits » et qu'il est possible de les « revisiter ». Il faut de plus « répondre » rapidement au souhait des soignants de « mieux gagner leur vie », a-t-il dit.


Source : lequotidiendumedecin.fr