Manuel Valls veut réduire de moitié les régions en 2017. Quelle pourrait être l’incidence sur le monde de la santé ? Deux fois moins de régions, cela peut vouloir dire moitié moins d’agences régionales de santé (ARS).
C’est que préconise la FHF, qui réclame la division par deux, en cinq ans, des effectifs au sein des ARS.
Rien qu’en 2013, 230 circulaires ont été adressées aux établissements de santé (certains pavés regroupent plusieurs centaines de pages). La FHF dénonce une dérive bureaucratique. Elle estime que « seul un allégement drastique des effectifs et moyens des ARS permettra de les recentrer sur leur cœur de métier ».
La réorganisation territoriale pourrait aussi impacter les CHU. Philippe Domy, président de la conférence des DG de CHU, ne pense pas que certains puissent disparaître. Mais la mutualisation des activités de référence lui paraît incontournable. « La neurochirurgie et la neuroradiologie interventionnelle ont vocation à être inter CHU, comme c’est déjà le cas en chirurgie cardiaque infantile, ou pour les brûlés », dit-il. L’étape d’après pourrait être la mutualisation de la permanence des soins de haute technicité, avec une grande garde interrégionale, animée par des équipes se déplaçant d’un CHU à l’autre.
Certains CHU pourraient-ils perdre leur « U » ? « Je ne pense pas car les stages universitaires sont plus que jamais nécessaires », observe Philippe Domy.
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