À quelques jours d’« Octobre Rose », une brochure visant à déculpabiliser les femmes ne participant pas au dépistage organisé du cancer du sein a été mise en ligne sur le site cancer-rose par plusieurs médecins, dont le Dr Cécile Bour, radiologue en Moselle, qui participe au dépistage organisé, et le Pr Philippe Authier, vice-président du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon. L’initiative revient à 5 médecins qui se sont rencontrés dans le cadre du Formindep (collectif pour une Formation médicale indépendante). L’objectif est « de donner aux femmes le pouvoir de décider de façon rationnelle et sans être culpabilisées », indique le communiqué.
Le document intitulé « Dépister le cancer du sein ? Une décision qui appartient à chaque femme » avance que le bénéfice du dépistage organisé s’avère beaucoup plus faible que prévu et que « présenté officiellement », « en raison notamment du faible risque, en valeur absolue, de mourir de ce cancer, et de la faible efficacité du dépistage ». Le document de cancer rose souligne que le dépistage permet d’éviter au mieux 2 à 3 décès pour 1 000 femmes dépistées, d’après les chiffres de l’InCA. À l’inverse, le document pointe les « risques avérés » du dépistage, de fausses alertes, de surdiagnostic et surtraitement, voire de cancers radio-induits. « Même si le dépistage du cancer du sein est un programme dit de santé publique, la participation est une décision individuelle qui ne peut être prise qu’en connaissance de cause, ni imposée ni subie », conclut le communiqué.
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