Anne Courrèges a été auditionnée mercredi 17 janvier devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale en vue du possible renouvellement de son mandat de 3 ans en tant que directrice générale de l'agence de la Biomédecine.
Elle s'est félicitée de l'augmentation de 17 % des activités de greffe, « grâce à la générosité des donneurs ». Depuis 2011, l'agence a enregistré un doublement de l'activité de donneurs vivants. « Fin 2016, nous avions plus de 260 000 donneurs inscrits sur le registre des donneurs de moelle osseuse, soit plus que l'objectif de 240 000 qui nous était assigné », poursuit Anne Courrèges qui note aussi une augmentation de 40 % des donneuses d'ovocytes grâce à l'ouverture, fin 2015, du don aux femmes qui n'ont pas déjà eu d'enfant. Depuis le début de la phase pilote initiée en 2014, l'application de Maastricht III a permis la réalisation de 340 greffes rein, foie et poumon prélevés chez des patients en mort programmée dans le cadre d'un arrêt de soins.
À l'horizon 2021 l'agence s'est vue assignée l'objectif de 7 800 greffes d'organe et 310 000 donneurs inscrits sur le registre France Greffe de moelle, et l'autosuffisance en termes de dons de gamètes. Anne Courrèges a exprimé sa crainte concernant les coordinations hospitalières du prélèvement. « La coordination hospitalière est une mission qui a été ajoutée à des médecins qui sont souvent d'astreinte », a-t-elle souligné.
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