Jean Castex et Olivier Véran ont appelé ce vendredi les Français à la « vigilance au quotidien » et au port du masque pour « prévenir » une « éventuelle 2e vague de l'épidémie » de Covid-19.
« J'ai demandé à tous les acteurs de porter de plus en plus le masque pour nous prémunir au mieux d'une éventuelle 2e vague de l'épidémie sur laquelle je n'ai pas d'information, ni officielle ni cachée, mais la meilleure façon de la combattre, c'est de la prévenir », a souligné le Premier ministre, masqué, en déplacement à Dijon.
« Les Français ont envie de vacances, envie d'oublier tout ce qu'ils ont vécu au cours de ces mois. (...) Il y a une chose qu'ils ne doivent pas oublier, ce sont les gestes barrières », a déclaré, de son côté, le ministre de la Santé sur BFMTV/RMC.
« Ils ne doivent pas oublier que le virus circule, il ne faut pas que ce soit omniprésent dans leur tête, il ne faut pas vivre dans l'angoisse permanente, il faut vivre dans la vigilance », a fait valoir Olivier Véran. Et de souligner, en incluant le gouvernement où certains n'ont pas respecté la distanciation physique lors des passations de pouvoir : « J'observe qu'il y a un relâchement de certains comportements dans certaines situations, dans tous les milieux. »
« Il faut qu'on soit impeccable »
« Il faut qu'on soit impeccable, encore plus lorsqu'on porte la parole publique », a insisté le ministre, notant toutefois que tout le monde, y compris lui-même, pouvait avoir des « moments d'égarement, de relâchement ». « Messieurs les députés, je vous demanderai a minima de remettre votre masque quand vous criez, pensez à votre groupe, ne créez pas un cluster à l'Assemblée nationale », avait-il lancé mercredi à des députés LR dans l'hémicycle.
« À ce stade il n'y a pas lieu d'envisager (un reconfinement) puisque nous sommes en train de maîtriser la circulation du virus », a par ailleurs assuré sur BFMTV/RMC Olivier Véran, relevant un taux de positivité de 1,1% sur les 350 000 tests réalisés chaque semaine.
Le ministre de la Santé a indiqué travailler pour la mise en place, « dans les prochains jours », dans les aéroports « où ce sera possible », de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque. Ils leur seront « proposés », « on ne peut pas contraindre quelqu'un à avoir un test », a-t-il indiqué.
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