La CGT-Santé appelle à manifester le 14 septembre contre l'obligation vaccinale et les sanctions qui s'appliqueront le lendemain aux personnels des hôpitaux et des EHPAD, a indiqué mercredi sa secrétaire générale Mireille Stivala à l'AFP. « Nous ne voulons pas de sanctions pour les salariés » qui ne seront pas vaccinés contre le Covid-19, explique Mireille Stivala, redoutant que l'obligation vaccinale ne « génère des tensions ingérables sur les effectifs ».
À compter du 15 septembre, ceux qui n'auront pas reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 pourront être suspendus, sans rémunération. Le 15 octobre, la punition sera étendue à tous ceux qui ne justifieront pas d'un schéma vaccinal complet. Elle pourra durer jusqu'au 15 novembre, date prévue de la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
Mais « on n'a pas le luxe de se passer de nos collègues non vaccinés », affirme la responsable syndicale, qui réclame au contraire des embauches massives dans les hôpitaux et les Ehpad
Rassemblements devant les ARS
La fédération santé de la CGT a donc décidé d'appeler à une journée nationale de mobilisation le 14 septembre, qui se déclinera par de multiples « initiatives dans les territoires », comme des rassemblements devant les établissements ou les agences régionales de santé (ARS). Ces actions seront comme à l'accoutumée couvertes par des préavis de grève, mais « l'idée n'est pas de partir sur un mouvement de grève ce jour-là », ajoute Mme Stivala.
À défaut d'une annulation de l'obligation vaccinale, elle estime que « le gouvernement pourrait au moins prolonger les délais », comme il l'a fait pour les départements d'outre-mer actuellement submergés par la quatrième vague de Covid.
Selon le dernier point épidémiologique de Santé publique France, au 24 août plus de 85 % des personnels des hôpitaux et des Ehpad avaient reçu au moins une injection.
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