Dans une lettre ouverte, la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité épingle à son tour la création d'une Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé (UNAAS), à la faveur de la loi de santé.
La coordination met en doute cette « "super-association", placée sous contrôle du ministère de la Santé, chargée de donner son avis sur la politique de santé, mais sans droit de consultation sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale [...]. Comment donner son avis sur la politique de santé sans pouvoir s’exprimer sur les moyens nécessaires à sa mise en œuvre ? », interpellent les comités de défense.
« C’est cette association et ses adhérents qui pourraient seuls représenter les usagers dans les différentes instances de santé. Ce qui signifie que des associations, pourtant agréées, mais ne souhaitant pas rejoindre cette union, ne pourraient plus présenter de représentants dans les instances », accuse la Coordination nationale.
Cette nouvelle critique du fonctionnement de la démocratie sanitaire en France intervient après la démission fracassante de Thomas Dietrich de son poste de secrétaire général de la conférence nationale de santé (CNS). Le haut fonctionnaire avait estimé que la démocratie en santé était une « vaste mascarade ».
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital