Un front de contestation inédit a pris forme mercredi soir à Paris. Dans un amphithéâtre de la faculté, 200 médecins de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), réunis en assemblée générale, ont adopté une motion pour faire pression sur le gouvernement et demander des modifications à la loi HPST avant son passage au Sénat.
Le débat a été extrêmement animé. Entre la défense du secteur 2, celle des chefferies de service et celle du service public hospitalier, les médecins ont réussi à trouver, au-delà de leurs divisions, un objet de contestation commun, le refus de la nouvelle gouvernance hospitalière voulue par Nicolas Sarkozy. Ils ont décidé, au travers de la motion votée, de ne plus collaborer avec leur administration et de se recentrer exclusivement sur le soin.
Le collectif naissant cherche à se structurer et va prendre contact avec les syndicats médicaux et non-médicaux de l’AP-HP en vue d’organiser prochainement une journée de défense de l’hôpital. En revanche il n’y a pas eu, pour l’heure en tout cas, de consensus autour d’une journée de grève à venir.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships