Élections aux URPS : six syndicats présenteront des listes chez les médecins libéraux dont l'UFML et Avenir Spé/Le BLOC

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Publié le 04/11/2020

Crédit photo : S.Toubon

Le verdict est tombé et la course pour les élections professionnelles aux URPS est officiellement lancée chez les libéraux ! Un arrêté publié ce mercredi dévoile la liste des organisations syndicales autorisées à déposer des listes de candidats pour le scrutin qui se tiendra du 31 mars au 7 avril 2021 et permettra de renouveler les membres des unions régionales (URPS) dont le mandat se termine le 31 mai 2021. Ce vote est aussi le meilleur baromètre pour mesurer l'audience des différents syndicats.  

Pour les médecins libéraux, six syndicats se disputeront les sièges dans les deux collèges (généraliste et spécialiste). Il s'agit de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), de la Fédération des médecins de France (FMF), de MG France, du Syndicat des médecins libéraux (SML) mais aussi de Union française pour une médecine libre-Syndicat (UFML-S) et de l'Union syndicale « Avenir Spé » « Le BLOC Union AAL-SYNGOF-UCDF », qui viennent de faire alliance chez les spécialistes.

Quel paysage syndical ? 

Chez les pharmaciens, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) sont dans la course.

Du côté des infirmiers, la bataille opposera Convergence infirmière, la Fédération nationale des infirmiers (FNI), INFIN'IDELS, et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (SNIIL).

Chez les chirurgiens-dentistes, sont retenus Les Chirurgiens-dentistes de France (Les CDF), la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD) et Union dentaire. 

Trois syndicats seront en compétition chez les kinés : ALIZE, la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) et le Syndicat national des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR).

Deux ans d'ancienneté

Ces syndicats remplissent les critères cumulatifs fixés dans le code de la Santé publique, nécessaires pour prétendre à l'élection : une présence territoriale dans au moins « la moitié des départements et la moitié des régions », et une ancienneté minimale de deux ans « à compter de la date de dépôt légal des statuts ». Lorsqu'une organisation est constituée à partir de la fusion de plusieurs syndicats, il suffit que l'un d'entre eux remplisse cette condition d'ancienneté. Par ailleurs, pour apprécier le critère de la territorialité, il est tenu compte des effectifs d'adhérents « à jour de leur cotisation ».

Avec la publication de cet arrêté décisif, les syndicats peuvent maintenant constituer leurs listes dans les régions (un collège généraliste et un collège spécialiste chez les médecins) et débuter leur campagne – qui s'annonce intense jusqu'au mois de mars.

Les membres des URPS seront élus pour une durée de cinq ans par les professionnels de santé en activité exerçant en libéral dans le régime conventionnel, au scrutin de liste proportionnel à la plus forte moyenne. Et malgré certaines protestations, le vote aura lieu par voie électronique. 


Source : lequotidiendumedecin.fr