Elle constitue un plan pour changer le regard sur ces maladies, sur les troubles psychiques et sur les personnes touchées au cours de leur vie en Europe. Ce plan s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de Santé, avec ses axes majeurs d’action que sont le repérage et la prise en charge précoce des troubles psychiques et la prévention du suicide.
Cette feuille de route présente un plan global déclinant 37 actions selon trois axes : Promouvoir le bien-être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance psychique et prévenir le suicide. Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité. Améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique.
Consultations de psychologues remboursées
Dans le cadre du premier axe, le lancement de l’expérimentation Ecout’Emoi permettra d’adresser des jeunes de 11 à 25 ans vers des consultations de psychologues prises en charge par l’Assurance maladie, après une évaluation par les médecins généralistes. Le développement de la gestion des émotions du stress, des conflits sera encouragée dès le plus jeune âge, en lien avec l’éducation nationale et les étudiants seront formés aux premiers secours en santé mentale. Un plan contre le risque suicidaire sera déployé sur tout le territoire, sous le pilotage des ARS, (notamment le dispositif VigilanS de recontact systématique des personnes ayant fait une tentative de suicide). Des actions de prévention de la souffrance au travail et des actions de sensibilisation auprès des médecins et des usagers pour déstigmatiser ces maladies seront mises en place.
Mieux structurer les offres de soins
Le deuxième axe comprend plusieurs mesures : stage en santé mentale au deuxième et au troisième cycle des études de médecine, augmentation des professionnels formés (PU-PH et chefs de clinique en pédopsychiatrie par ex), une meilleure complémentarité des interventions d’infirmier, de psychomotricien et d’orthophoniste, le développement de la recherche en psychiatrie, une meilleure allocation des ressources et une réflexion sur l’évolution du financement en psychiatrie. Pour structurer le parcours de santé mentale, des réseaux territoriaux et des partenariats seront constitués entre communautés professionnelles médecins généralistes, spécialistes, plate-formes territoriales d’appui, établissements médico-sociaux pour structurer une offre de proximité et une continuité du suivi et faciliter le repérage des troubles le plus tôt possible. Le recours à la télémédecine dans les zones sous denses sera encouragé.`
Meilleur accompagnement en situation de handicap
Enfin, le troisième axe stipule que les personnes en situation de handicap bénéficieront de l’appui du dispositif d’ « emploi accompagné » qui va se déployer sur l’ensemble du territoire et doit permettre d’obtenir et de garder un emploi rémunéré sur le marché du travail. Les personnes handicapées bénéficieront également de l’extension du dispositif « un chez soi d’abord », et de l’accès au groupe d’habitat inclusif prévu dans le projet de loi Elan.
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