EMMANUELLE WARGON était invitée à faire le bilan de la première année des agences régionales de santé (ARS) aux Amphis de la santé (1). La secrétaire générale des ministères chargés des affaires sociales a rappelé l’ampleur de la réforme de pilotage du système de santé initiée par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). « Les ARS regroupent neuf structures de l’État et de l’Assurance-maladie et représentent 7 500 fonctionnaires et 1 500 agents. Nous avons marié les cultures et nous sommes passés de petites boutiques qui supervisaient un domaine à de grosses structures régionalisées », a-t-elle déclaré. Après une période de mise en place, les ARS ont déjà bien avancé. Elles ont réalisé un diagnostic de l’état de santé régional des populations qui permet de définir leurs besoins de santé et ont signé leur contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM). Lors d’un récent colloque à Marseille, les ministres de la Santé mais aussi de la Solidarité et de la Cohésion sociale se sont engagés à travailler à la fongibilité des enveloppes qui doivent permettre aux ARS de gérer leurs crédits d’intervention. Lors de ce colloque, Roselyne Bachelot a plaidé pour la création d’objectifs régionaux de dépenses d’assurance-maladie (ORDAM, « le Quotidien » du 4 avril). La secrétaire générale s’est démarquée de cette proposition. « C’est une question qui va plus loin dans la régionalisation et on n’en est pas là », a indiqué Emmanuelle Wargon, ajoutant que les ARS n’étaient en aucun cas le fruit d’une déconcentration territoriale.
(1) Les Amphis de la santé sont organisés conjointement par l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique (ACIP), ESSEC Santé et « le Quotidien du Médecin ».
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