La réforme du système de santé baptisée « Trumpcare », adoptée à la Chambre des représentants, est vertement critiquée et qualifiée d'agression contre les femmes par nombre d'experts, assureurs, médecins et militants, même si le texte devrait être édulcoré au Sénat.
Le Congrès américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) a dénoncé « une attaque contre la santé des femmes », qui « décime l'accès aux soins des patientes à bas revenus ». Il fustige le choix donné aux Etats de ne plus couvrir certains soins essentiels comme les maternités, ou les nouvelles « barrières à l'avortement ».
Le planning familial dans le collimateur
L'American Health Care Act (AHCA), surnommé Trumpcare, « va nuire de manière disproportionnée » aux femmes, renchérit Allison Hoffman, experte en droit et politique à l'université UCLA. Ange-Marie Hancock, professeure en sciences politiques à la faculté USC, va jusqu'à qualifier le texte d'anticonstitutionnel.
Autre point de friction : l'organisation de planning familial Planned Parenthood (PP) est directement ciblée par le texte, qui envisage de supprimer ses financements fédéraux pour un an, soit jusqu'à 550 millions de dollars, 42 % de son budget.
Planned Parenthood, qui revendique 2,5 millions de patients, essentiellement des femmes à bas revenus et issues de minorités, est le premier fournisseur de soins gynécologiques du pays mais aussi celui d'IVG, ce qui en fait la bête noire des « pro-life ».
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