Marisol Touraine a annoncé, jeudi 13 octobre, que les ministères de la Santé, de l'Agriculture et de l'Environnement allaient saisir l'Agence nationale de sécurité de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) pour « lui demander de proposer des critères pour mettre en place une limite maximale globale pour tous les pesticides présents dans l'alimentation, comme ce qui se fait aujourd'hui pour l'eau ».
Cette déclaration, faite lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat, suite à une interrogation du sénateur écologiste Joël Labbé (EELV), survient après que l'association Générations futures a publié, mardi 11 octobre, une étude sur la présence de pesticides dans des müeslis aux fruits. Cette enquête a révélé que des échantillons de müeslis non bio contenaient, en moyenne, 9,4 résidus de pesticides dont 5,4 suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.
Pour Joël Labbé, la réglementation actuelle, qui fixe des niveaux maximaux de concentrations en résidus de pesticides dans les aliments, ne tient « aucun compte de l'effet cocktail » et permet de « multiplier les substances ». L'association précise cependant qu' « aucune dose journalière admissible ne semble dépassée » pour une consommation quotidienne de 50 à 100 g de produit.
Selon Générations futures, aucun résidu de pesticides n'a été retrouvé dans les 5 échantillons de müeslis bio qu'elle a également testés.
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