Le Chan Zuckerberg Biohub a sélectionné les 47 premiers chercheurs dont les projets seront financés sur les 5 prochaines années. Le Biohub, un centre de recherche médicale s’inscrivant dans le cadre de la Chan Zuckerberg Initiative, a été créé par Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) et son épouse, pédiatre, Priscilla Chan en partenariat avec les universités de San Francisco, Stanford et Berkeley.
Le Biohub allouera une enveloppe de 50 millions de dollars pour soutenir pendant 5 ans les travaux de ces 47 chercheurs pionniers (21 femmes, 26 hommes), sélectionnés parmi 700 chercheurs candidats travaillant dans les 3 prestigieuses universités de la région de la Baie de San Francisco (https://czbiohub.org/investigators/).
Une culture de collaboration
On se souvient que le jeune couple avait annoncé en septembre dernier qu’il consacrerait 3 milliards de dollars dans les 10 années à venir à la recherche médicale en vue de pouvoir, d’ici la fin du siècle, « guérir, prévenir ou traiter toutes les maladies ».
Dans cette optique, le Biohub a décidé de « réunir chercheurs et ingénieurs de façon novatrice », et envisage de « créer des outils informatiques et expérimentaux pour aider la communauté scientifique », ainsi que « lancer un mouvement de soutien pour la recherche scientifique fondamentale ». Ajoutons à cela une philosophie ou rien n’est considéré comme étant impossible, une culture de collaboration, et un environnement qui favorise les idées originales et audacieuses.
Deux projets d'envergure
Outre ce « programme d’investigateurs », le Biohub finance deux projets d’envergure. L’Initiative des maladies infectieuses, présidée par le Pr Joe Derisi (University of California, San Francisco ou UCSF), exploitera les dernières avancées pour perfectionner un test diagnostique universel détectant n’importe quelle maladie infectieuse et développer de nouveaux médicaments et vaccins. Une équipe sera prête à investiguer rapidement toute nouvelle épidémie menaçante (comme Zika) et identifier des médicaments disponibles. Le second projet, présidé par le Pr Stephen Quake (Stanford University), consistera à créer un Atlas des cellules. Des biologistes, ingénieurs et technologues, utilisant des outils (comme CRISPR ou le séquençage génomique de cellule individuelle) dont certains n’ont été développés que l’an dernier, s’attacheront à cartographier chaque type de cellules dans l’organisme et à caractériser leur fonction et leur rôle dans les maladies.
Enfin, toutes les données découvertes par le Biohub seront publiées en accès ouvert (open-access) afin de les rendre rapidement disponibles à toute la communauté scientifique et dynamiser ainsi la recherche. Dans le futur, les projets pourront s’étendre à d’autres universités et institutions.
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