La majorité des adolescents et des jeunes adultes restent peu informés sur les MST, déplore le SNDV, à l'origine d'un sondage réalisé en ligne sur 500 Français de18 à 35 ans. Malgré l'usage connu du préservatif, son recours reste plutôt limité.
Parmi les répondants, 8 sur 10 considèrent que le préservatif est la meilleure protection face au VIH. En revanche, 54 % déclarent toujours l'utiliser lors de rapports sexuels. « On ne constate pas de différences significatives entre les personnes en couples et les célibataires », explique christelle Maho, directrice du département santé d'Harris Interactive qui a conduit l'étude. Pour Luc Sulimovic, le président du SNDV, l'usage modéré du préservatif peut s'expliquer par : « la confiance envers son partenaire s'il nous dit qu'il n'est pas malade. » Pourtant, 15 % des personnes pensent qu'il n'est pas nécessaire de prévenir son partenaire si on ressent les symptômes d'une MST. La sensibilisation aux risques dus au VIH apparaît toutefois élevée puisque 73 % ont indiqué qu'ils demanderaient un dépistage avant d'arrêter d'utiliser le préservatif.
Une méconnaissance des symptômes
Les trois quarts des jeunes adultes interrogés iraient voir leur médecin s'ils craignaient avoir été exposés à un risque de MST. Mais seulement 4 % se tourneraient vers un dermatologue, alors que c'est le spécialiste le mieux formé pour les prendre en charge. Un quart d'entre eux pensent qu'ils essaieraient de trouver une solution par eux-mêmes. Le sondage révèle également que les 18-35 ans connaissent peu les symptômes et les voies de contamination des MST. « Une part non négligeable des sondés ne se prononcent pas sur les symptômes », énonce Christelle Maho. 7 sur 10 les ignorent. De même, 27 % ont peur d'être contaminés s'ils utilisent la brosse à dents de quelqu'un d'autre.
Une appli mobile gratuite de prévention
Si certaines MST sont bien connues comme l'herpès ou la syphilis, d'autres comme les condylomes ne sont que très peu citées. Mais certaines maladies sont parfois considérées à tort comme des MST. C'est le cas du psoriasis classé comme tel par 12 % des répondants. Pour sensibiliser d'avantage le grand public et surtout les jeunes, le SNVD a lancé une application mobile gratuite, MSTRisk, téléchargeable sur google play ou App Store et un site internet mastprevention.com. Rappelons que, selon l'OMS, plus d'un million de personnes contractent chaque jour une MST dans le monde. En France, le SNVD constate une augmentation des cas lors des consultations. Il est question de 4 000 à 5 000 nouveaux cas de syphilis par an.
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