Ce fut une des (mauvaises) surprises de ce début d’année. La pandémie de Covid -faut-il vous l’avouer ?- a pris la rédaction du Quotidien du Médecin un peu au dépourvu. En cette deuxième quinzaine du mois de mars, la rédaction a dû à la fois réviser ses habitudes de travail et apprendre un mode de fonctionnement éclaté encore jamais expérimenté jusque-là. Rude défi en réalité, alors même que nous étions amenés à traiter une masse d’informations, qui n’avait jamais été aussi abondante. Pari gagné ? C’est bien sûr d’abord à vous, amis lecteurs, de nous le dire. Avec le recul, nous avons le sentiment qu’en tout cas la crise fut l’occasion pour notre titre de se rapprocher des soignants en leur servant une information en temps réel, en leur proposant des dossiers de synthèse pour mieux comprendre la crise ; et aussi en leur donnant la parole. Et ç’est une bonne nouvelle : les médecins n’ont jamais été aussi nombreux à nous lire pendant cette période et à s’exprimer dans nos médias. Avec notamment des pics d’audience inégalés sur notre site internet.
Vous avez besoin de nous… et nous avons besoin de vous ! La crise de la presse, que la pandémie est venue amplifier, place actuellement les titres de presse médicale en position délicate sur le plan économique. Dans ce contexte, il est encore plus important de gagner du lectorat et de coller aux aspirations du corps médical. La campagne que lancent cette semaine plusieurs organes professionnels dont le nôtre vise à faire comprendre la valeur ajoutée de nos médias, grâce à des journalistes spécialisés connaissent parfaitement les arcanes du secteur. C’est aussi un appel aux médecins. Nous sommes fiers de présenter ce jour notre charte éditoriale, gage d’indépendance pour nos supports. C’est l’occasion où jamais pour nos lecteurs de manifester leur attachement au titre leader de la presse médicale. Abonnez-vous ! Faites abonner vos confrères ! C’est la clé du maintien d’une presse de qualité.
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