LA MORT, fin janvier à Genève, d’une fillette à la suite de complications d’une rougeole, a relancé la polémique sur la vaccination antirougeoleuse. Selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), une centaine de cas ont été signalés depuis le début de l’année, soit deux fois plus que pendant toute une année sans épidémie. Ces deux dernières années, 3 400 cas ont été déclarés, qui ont entraîné 250 hospitalisations liées à des complications.
Selon un bilan publié dans « The Lancet » du 31 janvier, cinq pays européens se partagent les 12 132 cas recensés en 2006-2007 dans 32 pays : avec 27 % des cas, la Suisse se situe devant la Roumanie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Italie. La couverture vaccinale y est de 87 %, très insuffisante au regard des 95 % recommandés par l’OMS pour éradiquer la maladie d’ici à 2010. Selon le directeur de « la Revue médicale suisse », Bernard Kiefer, il existe une « minorité de médecins qui refusent le vaccin ». Il qualifie la Suisse de « réservoir » du virus et l’accuse de « réinfecter des pays qui n’ont pas les moyens de se vacciner ». « Nous manquons à notre responsabilité de pays riche », regrette-t-il . Une opinion partagée par la présidente de la Commission fédérale pour la vaccination, Claire-Anne Siegrist.
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