Le plan de relance de 100 milliards d'euros présenté ce jeudi 3 septembre par le gouvernement contient plusieurs mesures relatives à la santé et à la médecine.
On retrouve dans le plan les 6 milliards d'euros prévus sur cinq ans pour l'investissement en santé et annoncés dans les conclusions du Ségur de la santé, en juillet. Cette somme couvre le secteur médico-social, l’hôpital, la médecine de ville et le numérique. 2,1 milliards d'euros sont prévus « pour la transformation, la rénovation, l’équipement et le rattrapage numérique des établissements médico-sociaux ».
« Cela doit permettre la rénovation de 65 000 places d’EHPAD à horizon 2025 et la construction progressive de nouvelles places pour atteindre un objectif de + 30 000 à horizon 2 030 », lit-on. 2,5 milliards d'euros sont sanctuarisés « pour l’investissement en santé dans les territoires : projets hospitaliers prioritaires et projets ville-hôpital, pour permettre par exemple la modernisation et la restructuration de l’offre de soins ».
Amélioration du DMP
Enfin, 1,4 milliard d'euros (sur 3 ans et non 5) devrait contribuer à la « modernisation des outils numériques en santé et au rattrapage du retard dans l’interopérabilité » informatique entre acteurs de santé. L'objectif est de « permettre la transférabilité du dossier médical d’un patient ».
Le plan de relance consacre aussi 1 milliard d'euros à la relocalisation industrielle, dont 600 millions d'euros d'ici à 2022 (100 millions d'euros en 2020) pour soutenir l’investissement dans cinq secteurs stratégiques : la santé, les intrants critiques pour l’industrie, l’électronique, l’agroalimentaire et les applications industrielles de la 5G, lit-on dans le dossier de presse.
Via le quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA), 11 milliards d'euros seront réservés d'ici à 2022 aux technologies d'avenir, notamment « les technologies numériques, la recherche médicale et les industries de santé ».
Sur les 34 milliards d'euros prévus pour dynamiser la compétitivité du pays, 2,6 milliards d'euros seront injectés dans le « soutien au développement des marchés clés : numérique (cyber, cloud, quantique, edtech, 2e phase de la stratégie IA), et santé (santé digitale et bioproduction de thérapies innovantes ».
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